Intéractions Hommes-Environments: perspectives paléoprotéomiques

Jeudi 4 avril 2024 à 13h, au MH (salle Auguste Chevalier) et en visio, par Louise Le Meillour, post-doctorante, section « Molecular Ecology & Evolution », Globe Institute, Université de Copenhague
Intervenante :
Louise Le Meillour, post-doctorante, section « Molecular Ecology & Evolution », Globe Institute, Université de Copenhague
Résumé :
L’émergence de différentes méthodes venues des sciences du vivant a, ces dernières décennies, fait évoluer notre compréhension de la Préhistoire. Le développement de méthodes moléculaires a permis d’enrichir et de repousser les limites de notre reconstruction des populations du passé tant du point de vue de leur évolution en tant qu’espèces que de leurs interactions avec leur environnement. L’étude des protéines préservées est une méthode d’analyse employée en archéologie depuis ces deux dernières décennies et à d’ores et déjà démontré son intérêt dans un champ varié d’applications. Cette communication me permettra de présenter, dans un premier temps, la discipline et ses applications en paléoanthropologie et archéozoologie. Dans un second temps, je recentrerai mon propos sur les études réalisées dans des contextes arides à semi-arides et en quoi la méthode se révèlent particulièrement utile pour affiner notre compréhension des populations passées.