
Jean-Jacques BAHAIN

1 rue René Panhard
75013 Paris
Directeur de l’UMR 7194 HNHP (contrat 2019-2023), membre de droit du conseil d’UMR et du conseil de gouvernance de l’unité
Membre invité du conseil du département Homme et Environnement du Muséum national d’histoire naturelle
Membre nommé du conseil scientifique du Musée de Préhistoire des Gorges du Verdon à Quinson (Alpes-de-Haute-Provence)
Membre nommé du conseil scientifique du RGF (Référentiel géologique de la France) du BRGM
Co-responsable de la spécialité de Master « Quaternaire, Préhistoire, Bioarchéologie » du MNHN, avec Margareta TENGBERG
Co-responsable des modules de master « TCQPB Géologie » et « QPB19 méthodes de datation » avec Pierre VOINCHET
Co-responsable avec François Sémah d’un
Participation au conseil de master du MNHN
Participation au conseil de perfectionnement du master du MNHN
Je consacre l’essentiel de mes recherches à l’établissement du cadre géochronologique de l’évolution humaine, en particulier des plus anciens peuplements de l’Eurasie, à travers la datation par ESR et ESR/U-Th de sites géologiques et archéologiques.
L’établissement d’un tel cadre chronostratigraphique, paléoclimatique et paléoenvironnemental des formations continentales pléistocènes et des occupations humaines paléolithiques qu’elles peuvent contenir passe par une approche pluridisciplinaire impliquant aussi bien des méthodes naturalistes que des techniques d’analyses variées. Il convient ensuite d’intégrer l’ensemble de ces données parfois contradictoires en tenant compte des restrictions d’ordre taphonomique, liées aux facteurs régissant l’accumulation des restes fossiles et leur évolution diagénétique.
Spécialiste de la méthode de datation par résonance de spin électronique, j’utilise celle-ci, seule ou en association avec d’autres méthodes adaptées à l’étude des formations pléistocènes, pour préciser la chronologie des premières occupations humaines d’Eurasie, tout en m’intéressant à l’impact de traitements anthropiques ou de l’évolution diagénétique sur les matériaux susceptibles de servir de supports à ces datations. L’étude de systèmes géologiques ou stratigraphiques et de gisements pouvant servir de référence régionale reste un axe de recherche privilégié, car le cadre élaboré fournit alors un référentiel précieux pour mieux caractériser et comprendre les phases de peuplements et de migrations tant humaines qu’animales et végétales. Il devient alors possible de replacer les séquences archéologiques dernières au sein du cadre paléoclimatique global établi à partir des archives océaniques et glaciaires. Cette approche analytique s’adosse à un important travail de terrain, indispensable à tout travail en Géologie du Quaternaire et/ou en archéologie préhistorique, en particulier pour recontextualiser les données de laboratoire, très souvent mené en collaboration avec d’autres laboratoires à l’échelle nationale ou internationale).
Thèmes de recherche
Datation des plus anciens sites eurasiens et établissement du cadre chronologique des premiers peuplements de l’Eurasie
Amélioration du cadre géochronologique et chronostratigraphique du Pléistocène à travers la datation de gisements géologiques et archéologiques
Etude des enregistrements paléoclimatiques quaternaires en milieu continental