
Antoine LOURDEAU

17 Place du Trocadero et du 11 Novembre
75116 Paris
Co-responsable de l’équipe Préhistoires en zone tropicale et subtropicale - PRETROP avec D. Pleurdeau
Representant du collège 2 élu au conseil de l’UMR 7194-HNHP
Secrétaire de la commission Peuplements Américains de l’Union Internationale des Sciences Préhistoriques et Protohistoriques
Membre du bureau de la Fundação Museu do Homem Americano
Membre du comité de rédaction de la revue Brésil(s)
Parcours Quaternaire, Préhistoire, Bioarchéologie
Co-responsable de l’UE Technologie lithique : théories, méthodes et applications avec H. Forestier et S. Bonilauri
Co-responsable de l’UE Peuplements et préhistoire en Amérique avec A. Vilhena Vialou
Co-responsable du suivi pégagogique des étudiants du tronc commun du parcours avec P. Voinchet
Co-coordinateur des enseignements de Préhistoire dan le tronc commun du parcours avec E. Robert
Enseignant associé (Professor colaborador) au programme de Master et Doctorat en Archéologie (PROARQ)
Thématiques de recherche
Le Programme Archéologique Franco-Brésilien sur les peuplements préhistoriques du Sud du Brésil (PAFSUB) est actif depuis 2013. Il développe actuellement le projet de recherches intitulé Les premières occupations de la haute vallée du fleuve Uruguay, dirigé par A. Lourdeau, M. Carbonera et M.C. Pereira Santos. Il a pour but de définir la séquence archéologique régionale à partir de la fouille de sites bien datés, de décrire les traditions techniques des populations locales de la fin du Pléistocène à l’Holocène récent et leur intégration à l’échelle macro-régionale, d’approcher les modalités d’occupation de la zone et leurs implications pour l’étude des peuplements sud-américains et de développer nos connaissances sur les modes de subsistance des premiers groupes humains du Sud du Brésil. Les fouilles archéologiques se concentrent dans la zone de l’embouchure du fleuve Chapecó, dans les Etats de Santa Catarina et Rio Grande do Sul, et concerne des occupations remontant à 12.000 ans avant le présent jusqu’aux premiers contacts avec les colons européens. Ce programme reçoit le financement du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères français. Les principales institutions engagées sont, en France, le Muséum National d’Histoire Naturelle et, au Brésil, le Centre de Mémoire de l’Ouest de Santa Catarina (CEOM/ Unochapecó).
Le projet La tropicalité, un mode d’émergence et d’innovations culturelles (TROPEMIN) est financé par le programme Emergence de l’Alliance Sorbonne Université et dirigé par V. Zeitoun (2023-2025). Il vise à une étude diachronique des relations humaines au sein des régions tropicales en s’arrêtant sur trois temps clés de l’évolution du climat et des humanités: a) il y a 700 000 ans, alors que les températures globales étaient semblables à l’actuel et les Homo erectus peuplaient les tropiques, b) entre 70 000 et 10 000 ans alors que notre espèce, Homo sapiens, colonisait le globe et faisait face pour la première fois à cette diversité des environnements tropicaux, c) aujourd’hui, par un regard sur les chasseurs-collecteurs actuels sous les tropiques. L’ambition finale du projet est de tester l’hypothèse de la très grande plasticité écologique qui serait une caractéristique fondamentale de notre espèce lui permettant de s’adapter, socialement, techniquement et culturellement, à tous les milieux, comme ceux du monde tropical en rapides mutations.
Le projet Préhistoire sous les tropiques - Peuplements, adaptations, comportements en milieu tropical et subtropical sur le temps long (PREHISTROPIC) vise à promouvoir, rassembler et intégrer les recherches portant sur les peuplements, les adaptations et les comportements des sociétés humaines préhistoriques en milieu tropical et subtropical sur le temps long. Il reçoit un financement de la Ville de Paris, dans le cadre de son appel à projets Emergence(s) (2019-2023). Il est coordonné par A. Lourdeau et D. Pleurdeau et est mis en oeuvre par des chercheurs de l’équipe Préhistoires en zone tropicale et subtropicale de l’unité Histoire Naturelle de l’Homme Préhistorique (UMR 7194). Il compte de nombreux collaborateurs dans toute la ceinture tropicale et au-delà.
Projet financé dans le cadre des accords ECOS-SUD (2018-2021), dirigé par A. Lourdeau (MNHN) et R. Suárez (Univerdidad de la República de Uruguay). Il vise à la compréhension des processus de peuplement liés aux premières occupations humaines du sud-est de l’Amérique du Sud, entre 14.000 et 8.000 cal BP. Cette région, à l’interface entre le bassin amazonien et le plateau brésilien au nord, les Andes à l’ouest et la pampa argentine puis la Patagonie au sud, est une des zones clés pour l’étude du déroulement des premiers peuplements à l’échelle continentale. L’objectif est de parvenir à une synthèse intégrative des connaissances sur la préhistoire ancienne entre Uruguay et Sud du Brésil, et plus particulièrement le long de la vallée du fleuve Uruguay. Loin de son statut actuel de frontière entre Brésil, Argentine et Uruguay, cet imposant cours d’eau était probablement un axe de communication majeur pendant la transition Pléistocène-Holocène, un facteur d’intégration entre les différents espaces, du plateau méridional du Brésil à l’embouchure du Rio de La Plata.
Projet binational France-Brésil financé dans le cadre des accords CAPES-COFECUB (2015-2018), dirigé par M. Patou Mathis et L. Bueno. Le projet visait à une mise en commun, par une démarche fédératrice, des résultats de recherches menées par quatre équipes brésiliennes de centres universitaires de trois régions différentes (UFSC et UFRS pour le Sud, UFMG pour le Sud-Est et UFOPA pour le Nord) et une équipe française du Muséum National d’Histoire Naturelle sur la thématique des plus anciens peuplements du Brésil.